Vous envisagez de créer votre activité en micro-entreprise ? Vous n’êtes pas seul : plus d’un million de Français ont choisi ce régime simplifié pour se lancer. Mais derrière sa simplicité apparente se cachent beaucoup de questions pratiques : Quelles démarches ? Quelles limites ? Quand passer en société ?
Dans ce guide sous forme de FAQ, nous répondons aux 20 questions les plus fréquentes que nos clients nous posent. Si vous voulez une vision encore plus détaillée, consultez notre guide complet sur la micro-entreprise en 2025.
1. Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?
La micro-entreprise est une entreprise individuelle bénéficiant d’un régime fiscal et social simplifié.
Atouts : pas de statuts à rédiger, pas de capital social, une comptabilité allégée.
2. Micro-entreprise et auto-entreprise, c’est pareil ?
Oui ! Depuis 2016, les deux régimes ont fusionné. Le terme “auto-entrepreneur” est encore utilisé, mais il s’agit du même dispositif.
3. Quels sont les plafonds de chiffre d’affaires en 2025 ?
- 77 700 € pour les prestations de services.
- 188 700 € pour les activités commerciales.
4. Que se passe-t-il si je dépasse les plafonds ?
- Une année : tolérance si le dépassement est limité.
- Deux années consécutives : sortie du régime micro → passage au régime réel (plus d’obligations et de charges).
5. Dois-je facturer la TVA ?
En micro, vous bénéficiez de la franchise en base : vous ne facturez pas la TVA (et ne la récupérez pas) sauf à opter pour celle-ci. En effet certains autoentrepreneurs effectuant un investissement important au départ peuvent opter pour la TVA. A ce moment-là une autre forme sociale est peut-être plus intéressante fiscalement.
Seuils :
- 85 000 € (commerce) et 37 500 € (services).
Au-delà, vous devenez redevable de la TVA (sauf dérogation).
6. Comment sont calculées les cotisations sociales ?
Un pourcentage de votre chiffre d’affaires :
- 12,3 % : vente de biens.
- 21,2 % : services & professions libérales.
👉 Conseil d’expert : avec l’ACRE, ces taux sont réduits de 50 % la première année.
7. Comment fonctionne l’imposition en micro-entreprise ?
Vous êtes imposé à l’IR (Impôt sur le Revenu) après abattement forfaitaire (71 %, 50 %, ou 34 % selon l’activité).
Vous pouvez aussi opter pour le versement libératoire : un petit pourcentage prélevé directement sur votre CA.
8. Puis-je déduire mes frais ?
Non. En micro, vos frais réels ne sont pas déductibles.
👉 Astuce : si vos charges sont supérieures à 30-40 % de votre CA, une société (SASU/EURL) sera plus avantageuse.
9. La micro-entreprise protège-t-elle mon patrimoine ?
Oui. Depuis 2022, le patrimoine personnel est protégé par défaut (hors biens affectés à l’activité).
10. Quelle couverture sociale ai-je ?
Vous relevez de la Sécurité Sociale des Indépendants.
Vous cotisez pour :
- Maladie-maternité.
- Retraite de base et complémentaire.
Mais pas pour le chômage.
11. Puis-je cumuler micro-entreprise et chômage ?
Oui :
- Soit maintien de vos ARE (allocations), partiellement.
- Soit ARCE : 45% à 60 % de vos droits versés sous forme de capital.
12. Existe-t-il d’autres aides financières ?
Oui :
- Prêts d’honneur (Initiative France, Réseau Entreprendre).
- Subventions régionales.
- NACRE : accompagnement sur 3 ans.
13. Puis-je recruter en micro-entreprise ?
Non. Le régime est conçu pour des activités individuelles. Pour embaucher, il faut créer une société (SASU/SARL).
14. Puis-je avoir plusieurs activités en micro ?
Oui, mais elles doivent être déclarées (activités principales et secondaires). Le plafond reste global (CA total).
15. Dois-je ouvrir un compte bancaire dédié ?
Oui, si votre CA dépasse 10 000 € deux années consécutives. Même en dessous, c’est conseillé pour séparer vos flux.
16. Quelles sont mes obligations comptables ?
Ultra-simplifiées :
- Livre de recettes (et registre des achats si commerce).
- Conservation des factures.
17. Puis-je transmettre ma micro-entreprise ?
Oui, mais la cession est complexe : absence de fonds de commerce structuré et difficultés d’évaluation (pas de bilan).
18. Quand dois-je envisager de quitter la micro ?
- CA proche des plafonds.
- Frais importants.
- Volonté de recruter ou accueillir un associé.
👉 À lire : Tableau comparatif Micro vs SASU vs EURL.
19. Quelle forme juridique choisir après la micro ?
- SASU : souplesse, crédibilité, bonne protection sociale.
- EURL : charges sociales plus faibles, adapté aux métiers artisanaux/libéraux.
👉 Découvrez notre comparatif complet SAS vs SARL.
20. Ai-je besoin d’un expert-comptable ?
Pas obligatoire… mais fortement recommandé :
- Pour optimiser vos choix fiscaux.
- Pour anticiper le passage en société.
- Pour préparer votre business plan.
Conclusion : la micro-entreprise, un tremplin mais pas une finalité 🚀
La micro-entreprise est idéale pour démarrer rapidement, tester un projet et limiter les démarches administratives. Mais elle atteint vite ses limites : plafonds, impossibilité de déduire les frais, pas de salariés.
👉 C’est un tremplin. L’objectif : l’utiliser comme une étape vers un projet plus structuré (SASU, EURL, SARL).
🚀 Prêt à vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Ne restez pas seul face aux démarches ! Notre équipe vous accompagne pour créer votre micro‑entreprise, bâtir un business plan solide et faire les bons choix fiscaux.
👉 Prenez rendez-vous avec nous et sécurisez votre projet dès maintenant.